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L'art à Cuba

L'art à Cuba témoigne d'une richesse culturelle profonde et d'une histoire complexe en mêlant les influences autochtone, espagnole, africaine et caribéenne. Cuba a vu naître une variété de mouvements artistiques qui ont évolué au fil des années, tout en prenant en compte les transformations et évolutions sociales, politiques et culturelles du pays.

Si jusqu’à la révolution, l’art est majoritairement réservé à une élite, la culture devient ensuite l'emblème de la nation. Ainsi une série de création et de refondation d’institutions culturelles et artistiques sont créées entre 1959 et 1962. L’institut Cubain de l’Art et de l’industrie Cinématographique (L’ICAIC), La Casa de las Americas, L’imprimerie nationale, L’orchestre Symphonique, La Bibliothèque nationale, etc. sont créés. L’art devient un outil de propagande et est au service de la révolution.

Si durant les années 1960, les artistes jouissent d’une grande liberté de création, la décennie des années 1970, marquent l’uniformisation de l’art sous la pression de l’URSS qui veut imposer son modèle culturel soviétique. En 1989, l’URSS, principal soutien financier de Cuba, chute. Le pays rentre dans une intense phase de pénurie dont le matériel artistique. Après la phase répressive des années 1970, les années 1990 sont marqués par l’émergence d’artistes dissidents qui critiquent le pouvoir en place ou décident d’émigrer.

Un des procédés utilisés est le détournement de l’imagerie officielle. Les artistes organisent des happenings et se considèrent comme des agents de la conscience politique et des gardiens de la liberté d’expression. Entre soutien de l’art et censure, l’Etat tient, encore aujourd’hui, une position ambivalente.

« Les nouvelles générations d’artistes diplômés [...] et les autodidactes, considèrent le déracinement comme la première étape d’une carrière professionnelle [...] » Sandra Ceballos.

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La jungle, Wilfredo Lam, 1943

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Paisaje cubano, Marcelo Pologotti, 1933

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